L'Ethnie Fyète-Souhou d'Esther Calixte-Béa
Fyète-Souhou (anciennement connu sous le nom de Fyète Souhou-te) est une ethnie fictive créée par Esther Calixte-Bea inspirée par sa culture et sa vie personnelle. Fyète signifiant fierté en créole haïtien, Souhou signifiant divin en guéré un dialecte ivoirien et te pour affaire. Tout comme son nom de famille étant une combinaison du nom de famille de sa mère haïtienne et de son père ivoirien, elle a combiné des mots haïtiens et guéré pour créer le nom de cette ethnie. Fyète-Souhou est la fierté divine ou fière d'être choisie par Dieu. Dans cette ethnie, Calixte-Bea représente les femmes noires poilues, leur quotidien, leurs traditions et leurs combats tout en défiant les standards de beauté eurocentriques. En tant que femme poilue elle-même, l'artiste a découvert par sa famille ivoirienne que sa pilosité est héréditaire et qu'à l'époque de son arrière-grand-mère, les poils des femmes étaient considérés comme beaux et non honteux. Elle décolonise la beauté à travers cette ethnie, aborde le thème de l'identité, de la perte d'identité tout en réfléchissant sur son éducation au Canada. L'artiste utilise la peinture, le dessin, l'écriture, le tissu et plus encore pour créer un monde immersif. Pour Calixte-Bea, créer une ethnie fictive, c'est créer un espace de ressourcement et permettre au spectateur.trice de découvrir un monde imaginaire dans lequel iel peut s'évader.

Bienvenue dans le jardin est une exposition personnelle de l’artiste multidisciplinaire Esther Calixte-Bea. Commisariée par Cécilia Bracmort, l’exposition aborde des thèmes tels que la guérison, la liberté, la restauration et la communauté. L’exposition immersive composée de peintures, de dessins, de vêtements, de poésie et de photographies illustre une ethnie fictive de femmes appelée Fyète-Souhou. Au sein de cette communauté, un groupe de femmes appelé Kea-nin est chargé de voyager hors de l’île de Tè pour recueillir des informations sur le monde extérieur. Alors que certaines reviennent de leur voyage, d’autres restent et s’installent dans des terres inconnues. Les descendants de ces femmes appelées « Les égaréesperdues » sont illustrés portant des t-shirts blancs et leur quête d’identité se déroule tout au long de l’exposition. Cherchant à comprendre qui elles sont après avoir grandi dans une terre qui n’était pas la leur, les descendantes se lancent dans un voyage pour retourner sur l’île et créer une nouvelle identité hybride.
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Articles et Mentions
https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/de-l-importance-de-l-exploration/2024-12-07/esther-calixte-bea-a-la-maison-de-la-culture-janine-sutto/la-naissance-d-une-militante-proclamee.php
https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/827611/esther-calixte-bea-jardin-couleurs
https://www.mediatheque.merignac.com/doc/RADIOFRANCE/2024C52817S0272
Œuvres d'art de l'ethnie Fyète-Souhou
2023-2024
Œuvres d'art de l'ethnie Fyète-Souhou
2020-2022
Af-Flux Biennale Transnationale Noire: Monde Bossale
11 septembre- 11 décembre 2021
Création d'un monde éthéré | Première Exposition Solo
21 septembre -28 octobre 2021
Création d'un monde éthéré est une exposition solo présentant le travail de l’artiste émergente Esther Calixte-Béa et commissariée par Cécilia Bracmort. Réalisée sous un angle mi-mythologique et mi-autobiographique, l’exposition Création d'un monde éthéré présente l’univers fantastique de l’artiste, rempli de couleurs vibrantes, de paysages magiques, habité par de merveilleux personnages féminins noirs. La notion de représentation est le point central du travail de Calixte-Béa, car elle remet en question les normes de beauté occidentale et de sa violence héritée de siècles de colonialisme et de patriarcat.
Dans sa pratique qui intègre aussi bien la pratique ancestrale de la peinture que celle des autoportraits dans les médias sociaux, Calixte-Béa réalise des œuvres qui parlent de ses expériences personnelles, de sa quête identitaire et de l’acceptation de soi. Pour cette première exposition solo, la commissaire Cécilia Bracmort a voulu que le lieu d'exposition soit le parfait écrin pour les œuvres de l’artiste réalisées entre 2019 et 2021. Ainsi, l’espace de La Centrale se transformera en un jardin, où les personnages, les réflexions personnelles et les mythologies de Calixte-Béa pourront s’exprimer pleinement. L’exposition Création d'un monde éthéré présente le cheminement intérieur d’une jeune femme de son époque vers l’acceptation de son corps; libérée du sentiment de honte et des messages subliminaux imposés par la société de l’image et de la consommation.
"Création d'un monde éthéré" à la galerie La Centrale Powerhouse, centre d'artistes féministes
Ce projet a reçu une subvention du Conseil des arts du Canada et bénéficie du soutien de Home Depot. Plus de 100 visiteurs.ses au vernissage et plus de 500 visiteurs.ses au total.
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https://issuu.com/lacentralegaleriepowerhouse/docs/plan_de_salle_esther_calixte_bea